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« Que votre bonté soit connue de tous les hommes »

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C’est le titre de la 2e lettre pastorale de Mgr Yves Le Saux. Cette lettre fait 24 pages et elle est accessible ici.

Cette lettre revient sur l’année de la foi, qui se termine dimanche. Elle revient aussi sur les grands évènements de la vie de l’Eglise et notamment le changement de pape. Mgr Le Saux revient ensuite sur sa première lettre, publiée il y a 3 ans et intitulée « Quo Vadis ? » (Où vas-tu ?). L’objectif aujourd’hui est d’engager résolument les chrétiens dans la nouvelle évangélisation.

Mgr Le Saux aborde le problème de la dénaturation du mariage :

« À ce sujet, certains ont jugé nécessaire de manifester leur désaccord, et vous le savez, la Conférence épiscopale dans son ensemble a encouragé ceux qui pensaient devoir se manifester à le faire. D’ailleurs, on a parfois reproché aux évêques, ou de trop en faire sur le sujet, ou de ne pas en faire assez. La loi a été votée et beaucoup ont le sentiment, à juste titre, de ne même pas avoir été écoutés. Je cite le cardinal André Vingt-Trois : “Que tous les moyens aient été mis en oeuvre pour éviter le débat public, y compris dans le processus parlementaire, peut difficilement masquer l’embarras des promoteurs du projet de loi. Passer en force peut simplifier la vie un moment.”

La loi est votée. Cela ne résout rien sur le fond, car il reste vrai que, selon la raison, et selon la révélation, la famille se constitue par le mariage d’un homme et d’une femme ouverts au don de la vie. Deux personnes de même sexe ne peuvent procréer ensemble. L’enfant n’est pas un droit mais l’enfant a des droits. Mais dès que l’on veut s’exprimer sur le sujet, nous sommes suspectés et accusés d’homophobie. Ce n’est pas la vérité. Et si des chrétiens ont eu par leurs paroles ou leurs attitudes des comportements homophobes, nous en demandons pardon. Derrière ces débats, ces lois, il y a l’idéologie du “Genre”, et pour certains la volonté de détruire la notion de différence sexuelle pour changer la société. Nous avons donc à nous approprier ces questions, les connaître, les travailler pour être à même de répondre aux interrogations de nos contemporains. C’est ce que nous tenterons de faire pour notre part dans le diocèse.

Une question similaire se pose avec l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain. Cette question se pose peut-être de façon plus cruciale encore. C’est le statut de l’embryon humain qui est gravement compromis. Et “nul n’est une personne sans avoir été d’abord un embryon humain.” Même si on est au stade élémentaire de l’existence humaine, qui n’a pas toutes les facultés accomplies d’une personne, l’embryon humain mérite d’être traité comme une personne humaine, avec le même respect. Il est l’un de nous, être humain dans sa condition embryonnaire. »

Ensuite, Mgr Le Saux appelle au combat spirituel :

« En réalité, nous sommes engagés dans un combat spirituel. C’est une dimension de la vie chrétienne dont on parle peu, un combat contre le démon qui veut la destruction de l’homme. Il est menteur, il est séducteur, il est diviseur. Sans mettre le démon partout et le voir là où il n’est pas, nous devons être conscients de cette dimension. “Un dur combat contre les puissances des ténèbres passe à travers toute l’histoire des hommes ; commencé dès les origines, il durera, le Seigneur nous l’a dit jusqu’au dernier jour.” [Concile Vatican II] Le Christ est victorieux de ce combat par sa mort et sa résurrection. Donc, nous n’avons rien à craindre. Mais, nous sommes invités à revêtir “l’armure de Dieu” comme le recommande Saint Paul.

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