L’ancien Premier Ministre français, Pierre Mauroy, est décédé à l’âge de 84 ans d’un cancer du poumon.La cérémonie officielle d’hommage à l’ancien Premier Ministre sera déroulera mardi aux Invalides. Elle sera présidée par François Hollande. Les honneurs militaires seront rendus à l’ancien chef du Gouvernement
Le cercueil de Pierre Mauroy sera ensuite acheminé en Mairie de Lille pour un dernier hommage de ses administrés. Les obsèques devraient se dérouler, jeudi, à la cathédrale de Lille, célébrées par l’archevêque, Mgr Ulrich. Pierre Mauroy sera inhumé au cimetière de l’Est, à Lille.
Pierre Mauroy fut le chef du gouvernement responsable d’une politique de destruction de l’économie française. Son attaque contre les libertés scolaires fut vigoureusement repoussée par les Français et sonna le glas du gouvernement Mauroy.
Comme le souligne Laissez-les-vivre, il fut un partisan acharné de la culture de mort.insi, A une question au gouvernement concernant l’augmentation toujours constante du chômage, Pierre Mauroy répond :
« Est-ce ma faute, si les français ont fait plus d’ enfants après la seconde guerre mondiale qu’ils n’en avaient jamais fait pendant deux siècles ? ».
Premier Ministre pendant 38 mois, de mai 1981 à juillet 1984, il marque son gouvernement d’une série de mesures très hostiles à la famille. Ainsi quand les allocations familiales sont augmentées de 25% en 1981 conformément aux promesses de campagne du candidat Mitterrand, elles le sont essentiellement par le biais de l’augmentation de 50% des allocations pour le deuxième enfant pénalisant ainsi déjà les familles nombreuses. Durant cette même période, le montant d’économies d’impôts susceptibles d’être réalisées par le biais du quotient familial diminue de moitié passant de 15 000 francs à 7 500 francs par demi-part fiscale. Son gouvernement s’illustre également tristement par le remboursement à 70% de l’avortement et par les premières campagnes publicitaires télévisuelles contraceptives ouvertement anti-natalistes. On y voyait notamment, entre autres clips, une femme triste et sans âge, affirmer : « D’enfants, j’ en ai bien assez, un de plus ce serait la catastrophe.«
En janvier 1983, il démantèle la prime de 10 000 francs accordée depuis 1979 à la naissance du troisième enfant et des suivants en la divisant par 2 et, ce, sous le fallacieux prétexte qu’elle était beaucoup trop incitative. Il s’en suivi une baisse des naissances de 41 000 par an entre 1982 et 1984, faisant passer ainsi à nouveau le taux de natalité de la France en dessous de 14 naissances pour mille habitants.
Mgr Ulrich aura-t-il le courage de rappeler ces faits durant les obsèques ?
