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Au Mans, le chancelier sera une femme

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Pour succéder au Chanoine Jean Cavare, Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, vient de nommer Madame Solange Drouin, Chancelier du diocèse du Mans. Madame le Chancelier – comme l’exige la langue française – prendra ses fonctions le 1er septembre 2013. Extrait du Directoire pastoral des évêques, 2004

« 179. Le Chancelier de la Curie et les autres notaires. « Dans chaque Curie sera constitué un chancelier dont la fonction principale […] est de veiller à ce que les actes de la Curie soient rédigés et expédiés et conservés aux archives ».524 Toutefois la charge de chancelier ne se limite pas à ces secteurs, puisque ses compétences (et celles du vice-chancelier s’il y en a un) s’étendent à deux autres charges importantes : 525
a) Notaire de la Curie : la charge notariale, qui est celle du chancelier et des autres notaires éventuels, a une importance canonique particulière car sa signature fait publiquement foi de la rédaction des actes juridiques, judiciaires ou administratifs, c’est-à-dire qu’il « certifie » l’identité juridique d’un document, ce qui présuppose que l’acte lui-même a été préalablement qualifié et que l’on a vérifié qu’il était correctement rédigé.
L’Évêque se fera aider également par le chancelier ou les notaires pour la préparation des documents juridiques, tels que les actes juridiques de toute sorte, les décrets, les indults, etc., afin que leur rédaction soit claire et précise.
b) Secrétaire de Curie : sa tâche est de veiller, en étroite collaboration avec le Vicaire général et, s’il y en a un, avec le Modérateur de la Curie, au bon fonctionnement des tâches administratives de la Curie. Il revient au droit particulier de préciser les relations du chancelier avec les autres offices principaux de la Curie. La charge de chancelier doit être confiée à un fidèle qui se distingue par son honnêteté personnelle au-dessus de tout soupçon, par sa compétence canonique et par son expérience dans la gestion des dossiers administratifs. 526 Dans les questions où la réputation d’un prêtre pourrait être mise en cause, le notaire doit être un prêtre. 527
En cas de besoin, ou quand l’Évêque le juge nécessaire, le chancelier peut être secondé par un vice-chancelier ayant les mêmes fonctions que le chancelier. Celui-ci devra être doué des mêmes qualités que celles requises pour le chancelier. »


Mgr Delmas refuse de s’opposer à la destruction d’une église

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Dans un communiqué publié aujourd’hui, Mgr Delmas, évêque d’Angers, refuse de s’opposer à la destruction de l’église de Gesté :

g« Le conseil municipal de Gesté a décidé d’engager des travaux de déconstruction-reconstruction de l’église paroissiale Saint-Pierre. Pour le diocèse d’Angers cette décision permettra le maintien du culte localement. L’église Saint-Pierre de Gesté est affectée au culte. A ce titre, cet édifice est normalement mis à disposition du clergé et des fidèles. Ceci n’était plus possible depuis plus de cinq années pour des raisons de sécurité. La commune, en tant que propriétaire, a donc pris la décision de procéder à une déconstruction-reconstruction partielle de l’église paroissiale. Ce choix fait suite à des études faisant état que la reconstruction partielle était bien moins onéreuse qu’une restauration. Cette décision permet le maintien d’un lieu de culte, dont le diocèse porte le souci et la responsabilité. Les travaux engagés par la commune vont donc permettre de redonner un lieu de prière et de vie à la communauté paroissiale. En lien avec la mairie depuis la fermeture de l’église, l’évêque d’Angers a maintenu sa volonté de ne pas désaffecter le lieu, comme le droit l’y autorise. L’affectation au culte sera transférée automatiquement de l’ancienne église vers la nouvelle qui conservera la crypte et le clocher originel. Une fois reconstruit cet édifice restera la propriété de la commune de Gesté.

Le conseil municipal a à nouveau voté la démolition le 6 mai, et le maire a passé un appel d’offre pour qu’une entreprise mène ce chantier. Le 17 juin, il a convoqué la presse locale à 16 h pour annoncer sa décision, la démolition devant commencer le 18.

Mgr Delmas ne se fait pas avoir par le lobby LGBT

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A Challain-la-Potherie, dans le Maine-et-Loire, deux personnes homosexuelles ont prévu de se marier en juillet à la mairie. Comme le lobby LGBT a prévu de revendiquer prochainement le droit de se marier à l’église, les deux compères ont tenté de ruser. Ils ont demandé à ce qu’une messe soit célébrée le même jour à l’intention d’un parent défunt. On les voit déjà prier pour le repos de l’âme, en robe blanche, flonflons et ballons roses…

Mgr Delmas les a vu venir avec leurs gros sabots et a refusé tout net. Croyant tenir l’objet du scandale, un procès pour homophobie, les deux lascars se sont répandus dans la presse, accusant Mgr Delmas de discrimination. Ce dernier a mis les choses au point dans un communiqué rappelant les règles de l’Eglise que ces messieurs, même invertis, sont priés de respecter :

« Des médias locaux ont évoqué le lundi 17 juin la difficulté d’un couple de personnes de même sexe. Elles se voient refuser une célébration pour les défunts de leurs familles à l’occasion de leur mariage civil. Les articles laissent entendre que l’attitude de l’Eglise vis-à-vis de ce couple est liée à leur homosexualité. Cette interprétation est abusive et choquante.

En effet, comme pour toute communauté humaine, les pratiques de l’Eglise sont régulées par un ensemble de dispositions. En la situation, deux règles expliquent le refus qu’un temps de prière des deux familles ait lieu à l’église à l’occasion d’un mariage civil. Ces règles valent pour tous.

La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine

L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts.

Ce communiqué rappelle simplement les pratiques et usages de l’Eglise catholique diocésaine, qui concernent l’ensemble des personnes en Maine-et-Loire. »

Le diocèse aux Armées répond au Canard Enchainé

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Suite à un article paru ce jour, le diocèse aux Armées communique :

« Un article intitulé « L’évêque aux armées fait l’aumône », paru ce mercredi 19 juin 2013 dans le « Canard enchaîné » nécessite, de par les informations erronées qu’il véhicule, une mise au point rectificative sur plusieurs sujet abordés.

1. La direction de l’aumônerie militaire catholique n’a fait aucune demande de postes supplémentaires au ministère de la Défense : il lui est accordé par l’Etat 144 postes EPT (équivalent plein temps) et un certain nombre de postes de réservistes (43 actuellement), une trentaine d’aumônier dits « de réserve citoyenne » assurant un service totalement bénévole. Il n’est pas dans les intentions de l’évêque aux armées d’obtenir des dérogations à la politique de rigueur budgétaire entreprise par l’Etat : Mgr Ravel a d’ailleurs adressé en septembre 2012 un message à ses aumôniers pour les inciter à la solidarité avec le pays.

2. La grille de rémunération indiciaire des aumôniers est publique puisqu’elle figure dans le décret portant statut des aumôniers militaires. Tout citoyen peut la consulter sur notre site. L’aumônier débutant est soldé comme un lieutenant 1er échelon. Il passe lieutenant second échelon au bout de deux années de service. Il est soldé comme capitaine après six ans de service et le demeure jusqu’à sa retraite. En revanche, seuls les aumôniers en chef de chaque culte sont soldés comme commandants durant les quatre premières années de l’exercice de leur fonction. Ils perçoivent une solde de lieutenant-colonel au-delà de quatre ans de service.

3. Il est surprenant de lire que les apparitions de l’évêque aux armées sur le terrain sont rares alors même que beaucoup constatent que Mgr Ravel est souvent absent de Paris pour visiter écoles, régiments, bases navales et aériennes, gendarmeries, etc. On ne compte pas les déplacements effectués depuis son arrivée aux armées en Afghanistan, au Liban, au Kosovo, en Afrique (en moyenne quatre par an) ainsi que ses tournées dans les DOM-TOM et les garnisons métropolitaines (plusieurs dizaines par an). Les déplacements de l’évêque aux armées sont d’ailleurs publiés chaque mois dans la revue officielle de l’aumônerie militaire (EGMIL) et consultables sur le site Internet du diocèse aux armées.

4. Comme dans tous les diocèses catholiques où l’évêque s’adjoint un certain nombre de responsables de services, Mgr Ravel dispose non d’un cabinet mais de six aumôniers responsables des principaux services chargés du bon fonctionnement de l’aumônerie : vicaire général, communication, moyens généraux et économat.

5. Concernant la future maison diocésaine, il s’agit d’un projet qui était porté depuis de très nombreuses années par le prédécesseur de Mgr Ravel et qui s’est concrétisé dans une opportunité, les religieuses du Bon Secours ayant l’intention de libérer un bâtiment à proximité immédiate des bureaux de l’aumônerie. Avant d’envisager cette opération immobilière l’évêque aux armées s’est assuré de toutes les autorisations légales.

6. Le fait que les dons effectués pour mener à bien ce projet sont déductibles des impôts n’est en aucune manière un privilège ou une dérogation à la loi fiscale qui s’applique pour toute autre forme d’association ou fondation. L’association du diocèse aux armées ne fait que bénéficier des mesures autorisées par la loi. »

Mgr Raffin a peur de la forme extraordinaire

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Extrait de la dernière Lettre de Paix Liturgique :

« Une inquiétude sourd chez les adversaires déclarés de la messe traditionnelle : le changement de pontificat semble n’avoir rien changé à sa progression. [...]

En France, Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz pour quelques jours encore, qui est monté au créneau. Lors du colloque organisé à Paris pour les 70 ans du Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS), à l’origine CPL (Centre de Pastorale Liturgique), il a demandé « qu’à l’occasion des 50ans de Sacrosanctum Concilium [la constitution de Vatican II sur la liturgie], le pape François dise clairement son attachement à la réforme liturgique de Vatican II ». Selon lui, le Motu Proprio Summorum Pontificum l’a en effet « fragilisée ». Et d’ajouter : « J’aimerais que le pape François évacue tout soupçon concernant l’héritage liturgique de Vatican II », car toujours selon lui « l’argumentation selon laquelle le Missel de 1570 n’aurait jamais été juridiquement abrogé est difficile à soutenir lorsqu’on lit paisiblement la constitution apostolique Missale Romanum de Paul VI » (La Croix, 29 mai 2013).

Il est très vrai que la démission de Benoît XVI, suivie de l’élection de celui qui avait été le candidat de « l’opposition » en 2005, Jorge Bergoglio, a été lue comme un échec des projets de Benoît XVI, et spécialement a donné à penser que le redéploiement de la liturgie traditionnelle allait désormais marquer le pas. Mais quelques mois plus tard, le sentiment de « tout continue comme avant » prévaut. Il est possible que ce sentiment soit également partagé par des sensibilités qui sont très opposées à la nôtre et qui se sentent tout aussi libres qu’auparavant de s’exprimer. Autrement dit, il est possible que le pape François veuille un pontificat où chacun trouve sa chance et concentre ses efforts dans son domaine propre.

Or, comme nous avons eu l’occasion de l’analyser ici un certain nombre de fois, l’apparente faillite de l’institution ecclésiastique en Occident, dévorée par la sécularisation, s’accompagne d’une montée, faible en nombre absolu mais d’une importance considérable du point de vue relatif, d’un « nouveau catholicisme » de couleur nettement plus classique et même traditionnelle, caractérisé par sa jeunesse, des vocations, des familles en nombre et nombreuses, des lieux éducatifs, etc.

Par conséquent laisser à tous une grande liberté, cela revient, par le fait même, à « donner une prime » aux forces vives, et c’est laisser se développer paisiblement ce mouvement de « retour » liturgique, doctrinal, disciplinaire. Ce mouvement avait reçu de Benoît XVI l’appui considérable du Motu Proprio Summorum Pontificum, mais ensuite Rome avait laissé ce droit fructifier par lui-même, espérant que les évêques du monde en viendraient peu à peu à une attitude conciliante. Le pape François semble faire de même : il laisse les choses aller leur train et, comme une « force tranquille », la messe traditionnelle – et « tout ce qui va avec », catéchismes, vocations, etc. – continue à se répandre. »

Le soutien de Mgr Aillet au prisonnier politique

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A propos de l’incarcération à Fleury-Mérogis du jeune Nicolas, condamné à 4 mois de prison, dont 2 mois ferme, l’évêque de Bayonne a écrit :

« Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.

Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…

Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.

Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.

Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité ! »

« Le président de la CEF n’est pas le chef des évêques »

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Interrogé dans La Croix, le nouveau président de la CEF, Mgr Pontier, déclare :

« Vous prenez vos fonctions au moment où les premiers mariages entre personnes de même sexe sont célébrés dans notre pays. L’Église de France a-t-elle eu raison de s’engager à ce point dans ce débat ?

Je rappelle que de nombreux mariages religieux sont célébrés partout en France ces jours-ci. Cette réalité-là est constitutive de la société française, du bonheur des hommes et de la vie de l’Église. Pour le bien de tous, il était essentiel que cette vision de la famille, reposant sur une tradition millénaire, soit valorisée. Avec bien d’autres, des catholiques ont voulu faire prendre conscience du risque qu’il y avait à transformer l’idée du mariage, à l’affaiblir, à la troubler. Ceci ne remet pas en cause le souhait des personnes homosexuelles de bénéficier de certains droits [sic ! lesquels ?].

Sur les questions de société, des visions différentes s’expriment toujours. Les tensions qui en résultent ont été vives sur ce sujet, comme elles le sont sur l’accueil des Roms ou le dialogue avec les musulmans. Pour les catholiques, l’affirmation de convictions doit aller de pair avec le souci sincère de la communion.Celle-ci ne doit pas être mise en péril. Je constate toutefois que ce débat a aussi été positif dans la mesure où les jeunes générations ont mieux pris conscience de leur responsabilité de laïcs dans la société.

Le politique ne nous comblera jamais totalement comme il ne nous décevra jamais totalement. Si nous œuvrons pour que la législation contribue à l’humanisation de la société, notre espérance se situe aussi ailleurs. Il faut promouvoir la notion de bien commun dans une société sensible aux revendications individuelles. Nous ne sommes pas croyants contre l’État, nous sommes croyants et citoyens, et nous aimons notre pays.

Alors que se profilent de nouveaux débats de société sur la PMA ou la fin de vie, l’épiscopat doit-il entrer dans un rapport de force avec le pouvoir ?

Je ne veux pas être enfermé dans cette logique… Nous ne définissons pas nos fondamentaux par rapport à un pouvoir en place. Nous les trouvons dans l’Évangile. Notre problème n’est pas de nous opposer ou non au gouvernement, mais de défendre le bien commun, la dignité humaine, le plus faible. »

Passage plus intéressant :

« Le président de la CEF n’est pas le chef des évêques, il ne dicte pas une politique. Il est au service de leur réflexion et de leur dialogue. Il prend part au débat mais il n’a pas à le diriger, à l’orienter, à l’accaparer. Sur les questions de société, il me paraît important de favoriser l’échange, voire la confrontation si elle est nécessaire. Le but est de parvenir à un consensus le plus large possible, en gardant sauve la variété des sensibilités. Je ne suis pas chargé d’appliquer un programme. »

« Il faut distinguer les relations avec les musulmans et les relations avec l’islam »

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Autre extrait de l’entretien de Mgr Pontier, le nouveau président de la CEF, qui nous fait plaisir :

« je crois qu’il faut distinguer les relations avec les musulmans et les relations avec l’islam en tant que religion. Nous sommes observateurs des différences d’approche entre musulmans sur la manière de s’inscrire dans une société française qui promeut la laïcité. Nous ne pouvons nier l’existence d’un courant islamiste qui fait peur aux musulmans eux-mêmes. Dans ces conditions, où se situe le juste chemin entre ouverture et méfiance ? Nous sommes sans cesse en train de nous le demander. »

Comme l’islam « en tant que religion » est une pure abstraction, faut-il en déduire qu’il faut repenser le dialogue islamo-chrétien ?


Des veilleurs devant l’archevêché de Paris

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Après s’être tenus debout, en silence, devant le siège de la Conférence des évêques de France, des veilleurs sont allés se positionner devant l’archevêché de Paris, situé 7 Rue Saint-Vincent dans le 18e arrondissement de Paris, à quelques pas de la Basilique du Sacré-Cœur. Le cardinal André Vingt-Trois ira-t-il s’entretenir avec eux ?

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Mgr Le Saux bénit les automobiles

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Cérémonie traditionnelle avant les départs en vacances, Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, a bénit, depuis le toit d’une 2CV, le pèlerinage automobile de Saint-Christophe-du-Jambet, près de Beaumont-sur-Sarthe. 400 automobilistes étaient présents.

le sauxSource : France Bleu

Le programme de Mgr Pontier

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Le nouveau président de la Conférence des évêques de France a fait publier sur le site de la CEF un bref résumé de ses ambitions, ce que je ne crains pas d’appeler un programme, car il s’agit là de l’axe politique de l’action de la CEF. On y trouve d’ailleurs un regain d’intérêt pour la doctrine sociale de l’Eglise, avec les évènements qui font suite à la dénaturation du mariage :

« Faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise.Conscient de l’écart qui s’est creusé entre la conception civile et religieuse du mariage, le président a invité les catholiques à approfondir l’originalité du mariage chrétien. Il a aussi évoqué le groupe de travail épiscopal sur la présence des catholiques dans la société. Il revient aux évêques de donner aux laïcs matière à réflexion quant à leur engagement dans la société.

« Inventons les paroisses de demain »

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C’est le thème du prochain synode des diocèses de Lille, Arras et Cambrai. Mgr Ulrich, archevêque de Lille, explique :

« Tous les mots sont importants ! « Inventons », c’est-à-dire cherchons dans l’existant ce qui va être porteur. « Paroisses », parce que nous croyons qu’elles demeurent vivantes dans l’Eglise mais qu’on peut mieux positionner la place respective des clercs et des laïcs. « Demain », car on voit dès aujourd’hui que le maillage paroissial est fragilisé. Nous sommes en train de constituer l’assemblée en fonction des critères canoniques requis, de finaliser la méthode et le calendrier.

Le synode s’ouvrira le 14 décembre 2013 et durera jusqu’au 1er février 2015. La première assemblée conviera 200 délégués à la maison diocésaine d’accueil de Merville, dans la campagne flamande. Nous avons prévu un instrument de travail pour les membres de l’assemblée et pour accompagner ce travail tout au long de l’année, des outils pour n’importe quelle équipe de base de chrétiens. Nous voudrions que chacun, en équipe, puisse réfléchir au thème du synode et faire remonter ses idées. C’est très participatif. »

Nominations dans le diocèse de Besançon

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Les nominations de ce mois de juillet entreront en vigueur au 1er septembre 2013. Elles ont été décidées par Mgr André Lacrampe, qui n’est plus qu’Administrateur apostolique depuis sa démission, en attente de son successeur. Dans ces nominations, on trouve presque autant de laïcs que de clercs…

Monsieur Philippe Pillot, avec l’accord des évêques de Besançon, de Belfort-Montbéliard  et de Saint-Claude, est renouvelé dans sa mission de directeur interdiocésain de l’Enseignement catholique pour trois ans. Selon le statut de l’Enseignement catholique récemment promulgué, il est nommé délégué épiscopal.

Le père Germain Choulet, précédemment aumônier du CHU Jean Minjoz de Besançon, est nommé chanoine titulaire de l’Église métropolitaine.

Le père Théotime Nzanza Mafut’amal, religieux de l’ordre des Prémontrés au prieuré de Grandfontaine, est également nommé administrateur de l’unité pastorale du Pays Saint-Vitois pour un an.

Le père Robert Mvumbi Mvika, religieux de l’ordre des Prémontrés au prieuré de Grandfontaine, est nommé au service du doyenné et accompagnateur de la pastorale de la santé du doyenné.

Le père Jérôme Boucher, curé de l’unité pastorale du Pays Saint-Vitois, est appelé à rendre les services que sa santé lui permettra dans le domaine de l’accompagnement spirituel. Il résidera 2 impasse Diderot, à Pouilley-les-Vignes.

Le père Denis Membrey, aumônier interdiocésain du Secours Catholique est également nommé administrateur de l’unité pastorale de Marchaux-Rigney, pour un an.

Le père Gilles Brocard, curé de l’unité pastorale de Marchaux-Rigney, est nommé au service du doyenné.

Madame Hélène Tarbouriech est nommée déléguée pastorale de l’unité pastorale de Beaupré.

Le père Philippe Nguyen-Bathong, au service de l’unité pastorale du Plateau du Russey, est nommé coopérateur à l’unité du Pays de Pontarlier. Il résidera au presbytère de Saint Bénigne.

Le père Guy Vernerey est prolongé dans sa mission d’administrateur de l’unité pastorale des Quatre Monts-Epeugney pour un an.

Madame Agnès Simon est nommée déléguée pastorale de l’unité pastorale de la Haute Vallée de la Loue.

Madame Anne Laurent est nommée déléguée pastorale de l’unité pastorale du Plateau d’Amancey.

Monsieur André Messelet est nommé délégué pastoral de l’unité pastorale de Scey-Val-de-Saône.

Madame Michèle Lassalle est nommée déléguée pastorale de l’unité pastorale des Plateaux de Jussey.

Madame Michèle Broilliard est nommée déléguée pastorale de l’unité pastorale de Combeaufontaine-Laître.

Le frère Patrice Kervyn ofm, de la communauté des Franciscains de Strasbourg, avec l’accord de son supérieur provincial, le frère Michel Laloux, est nommé responsable de l’animation spirituelle et pastorale du sanctuaire Notre Dame du Haut à Ronchamp, en remplacement du père Louis Mauvais.

Le père Michel Bruard, vicaire épiscopal, est également nommé recteur du sanctuaire Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp.

Monsieur Dominique Lehmann est nommé délégué pastoral de l’unité pastorale Sainte-Thérèse de Luxeuil–Ouest ; il succède à Madame Annie Mauffrey.

Mgr Aillet nous demande de défendre la vérité

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Dans un éditorial incisif, Mgr Marc Aillet estime que la mobilisation ne doit pas retomber et que chacun doit se positionner en fonction de la vérité :

« Comment cet été pourrait-il être calme et serein, après le vaste mouvement d’opposition pacifique à la loi Taubira qui n’a cessé de s’amplifier et qui se heurte à une répression policière et judiciaire des plus inquiétantes pour la démocratie, devant le chaos économique et social dans lequel la France s’enfonce doucement sans propositions de solutions sérieuses et crédibles à même de rassurer les français, et face aux menaces qui pèsent lourdement sur la vie humaine – avec le projet de loi sur les embryons – et sur l’éducation des enfants dans nos écoles – avec l’enseignement du gender, dès l’âge de six ans ?

S’il n’est pas dans le rôle de l’Église de se lancer dans la bataille politique, c’est sa mission de prendre toujours la défense des plus faibles et des plus petits. De ceux qui sont laissés pour compte sur le bord de la route par la crise économique et sociale, de ceux qui sont entretenus dans une précarité morale et spirituelle par une société politico-médiatique qui a rejeté Dieu : « Combien de pauvretés morales et matérielles viennent aujourd’hui du refus de Dieu et du fait de mettre à sa place tant d’idoles » (pape François).
Plus encore, de ceux qui sont sans défense et sans voix : je pense aux embryons humains dont les papes Benoît XVI et François ont demandé la protection juridique, en soutenant officiellement l’Initiative Citoyenne Européenne « Un de nous » (http://www.oneofus.eu/). Je pense au sort réservé aux enfants par la loi Taubira, qui enregistre un grave déni de filiation – un enfant qui naît toujours d’un homme et d’une femme a besoin pour se construire, non seulement de l’affection des personnes qui l’élèvent, mais de pouvoir se référer le mieux possible à son père et à sa mère – porte ouverte sur la Procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, voire la gestation pour autrui (GPA), qui priveraient ainsi légalement un enfant de son père ou de sa mère.

Comment pourrions-nous rester les bras croisés devant de telles injustices ? Sans doute, notre première attitude sera celle de la cohérence. « Nous ne donnons à personne aucun sujet de scandale, pour que le ministère ne soit pas décrié », dit saint Paul aux Corinthiens, en donnant son comportement en exemple : « par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses, dans les angoisses, sous les coups, dans les prisons, dans les désordres, dans les fatigues, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la science, par la patience, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sans feinte, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu ; par les armes offensives et défensives de la justice » (2 Co 6, 3-7).
« Une charité sans feinte » dit saint Paul, qui nécessite l’accompagnement concret des personnes, la prise en compte de leurs souffrances, quelles qu’elles soient, la proposition d’un vrai chemin de croissance, à l’instar du bon Samaritain qui prend en charge jusqu’au bout l’homme laissé à demi-mort sur le bord du chemin, malgré la distance culturelle, religieuse, voire ethnique, qui le sépare de lui ; et qui comporte encore la condamnation de toute forme de rejet des personnes, d’agression verbale ou physique envers quiconque.

Mais aussi la parole de vérité : « Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l’exemple en traitant avec les hommes » (Paul VI). Pourvu que l’on fasse preuve d’une charité sans feinte envers les personnes, la mission prophétique de l’Église est hautement souhaitable pour éclairer, voire réveiller les consciences anesthésiées dans une société marquée par l’individualisme et le relativisme. Si le dialogue est toujours nécessaire au sein de nos groupes, de nos communautés humaines et chrétiennes, nous ne saurions faire l’économie de la Vérité sur l’homme que le Christ nous a révélée et qui ne peut jamais « faire l’objet d’une sorte de négociation dialogique » (Bienheureux Jean-Paul II). Nous ne pouvons poursuivre le dialogue sur les questions sociétales qui agitent la société française aujourd’hui qu’à partir d’une conscience claire de notre identité de chrétien, attachée à une Vérité qui n’est pas purement confessionnelle, mais appartient à l’humanité tout entière. Force est de constater que les malentendus entretenus dans nos communautés proviennent d’un déficit d’adhésion à la Vérité révélée et transmise par l’Église depuis deux mille ans. Sans compter que dialoguer avec des lobbies, voire des Institutions, qui démontrent depuis des mois leur refus du dialogue, en diabolisant systématiquement leurs opposants et en usant même de manière arbitraire de la force, policière ou judiciaire, pour tuer dans l’oeuf toute forme d’expression populaire contraire, est une véritable gageure.

Si pour défendre le droit à l’objection de conscience face à des lois injustes, ou faire entendre sa voix sur la place publique au nom de la liberté d’expression, de réunion et de manifestation garantie par la Constitution pour promouvoir la dignité de la vie humaine, du mariage et de la famille, on devait risquer l’interpellation sans sommations, la condamnation, voire l’incarcération immédiate, ce qui n’est plus une fiction, alors cela ne rendrait ce combat que plus noble et plus nécessaire. Comme Jésus l’annonçait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; vous serez traduits devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d’eux et des païens » (Mt 10, 17-18). La proclamation de la Vérité, pourvu que ce soit sans violence et dans une charité sans feinte, est un devoir dont aucun chrétien ne saurait s’exonérer. Comme le Christ, nous sommes appelés à être « un signe en bute à la contradiction …afin que se révèlent les pensées intimes de bien des coeurs » (Lc 2, 35). Autrement dit : chacun est appelé à se positionner pour ou contre la Vérité ! Nous ne pouvons faire l’économie de cette division apparente à laquelle nous répugnons tant : il en va de « la connaissance de la Vérité » (1 Tm 2, 3) qui seule « nous rendra libres » (Jn 8, 32). Oui au dialogue, pour une meilleure compréhension réciproque, mais sans ambiguïtés et en vue de se rapprocher de la Vérité.

N’ayez pas peur ! Ce fut le mot d’ordre du pontificat du bienheureux Jean- Paul II. Comme on l’a dit : « Les peureux disent aux courageux : vous êtes téméraires  ». Soyons de ceux qui ne transigent pas sur la Vérité et qui appliquent l’exhortation de l’apôtre Pierre : « Soyez toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. Mais que ce soit avec douceur et respect, en possession d’une bonne conscience » (1 P 3, 15-16). »

Loi Taubira : la résistance morale devient une obligation

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Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, demande à poursuivre la mobilisation contre la dénaturation du mariage :

« L’ampleur de la mobilisation et des manifestations pour défendre la vérité de la filiation et du mariage est particulièrement significative. Le mouvement de contestation ne faiblit pas, bien au contraire : il se décline désormais en de nombreuses initiatives pacifiques. Le contraste est saisissant entre leur caractère non violent (à l’exception de quelques groupes extrémistes très minoritaires) et les formes de répressions qu’elles rencontrent, qu’elles soient verbales, médiatiques ou policières, (interpellations abusives, gardes à vue injustifiées…). Une police de la pensée se met progressivement en place. Elle consiste à disqualifier toute opinion qui remettrait en cause le mariage homosexuel, comme si celle-ci constituait en soi un délit.
 
Le mariage et la famille en tant que tels sont des réalités politiques qui préexistent à l’Etat et que celui-ci doit non seulement reconnaître, mais protéger. « Le mariage précède l’État, il est le socle de la famille, la cellule de la société, antérieure à toute loi et même à l’Église. Par conséquent, l’adoption de la loi est un grave recul anthropologique. Le mariage (formé d’un homme et d’une femme) n’est pas la même chose que l’union de deux personnes de même sexe. », affirmait récemment le cardinal Bergoglio avant son élection au siège de Pierre.

La Loi Taubira fait partie de ces lois moralement injustes, auxquelles la conscience chrétienne ne peut souscrire. Il est des circonstances où la résistance morale devient une obligation, et notre discours serait illusoire si nous délaissions ce témoignage rendu à la vérité. Il ne s’agit pas de faire obstacle aux « mariages homosexuels » qui vont être célébrés ou de troubler leur bon déroulement, par contre il devient urgent de garantir aux personnes qui seront concernées par son application un droit à l’objection de conscience. Je pense bien sûr aux maires ou officiers d’état civil qui devront les célébrer, mais également aux personnes qui seront chargées de délivrer les agréments pour les adoptions ou encore aux professeurs qui devront enseigner que le mariage homosexuel est une alternative équivalente au mariage entre personnes de sexe différent.

Après le temps des manifestations s’ouvre une période nouvelle, où d’autres manières de s’engager et d’agir prennent le relais. Les nombreuses initiatives qui ont surgit s’organisent en réseaux et donnent à penser que l’élan de ce printemps des consciences n’est pas prêt de s’essouffler. En l’an 2000, le bienheureux Jean-Paul II, aux JMJ de l’An 2000, invitait les jeunes à devenir des « sentinelles du matin ». J’appelle les catholiques du Var à s’inscrire, avec audace, détermination et inventivité, dans cet engagement politique, au sens noble du terme. Dans la recherche du bien commun, selon les paroles mêmes du Pape François, cet engagement est« l’une des formes les plus élevées de la charité » »


L’écologie est aussi humaine

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Réagissant au prochain examen de la proposition de loi libéralisant la recherche sur l’embryon humain (et donc sa destruction), avancé à mercredi au lieu de jeudi, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, a publié un communiqué :

« Faut-il avoir peur du débat ? Certainement pas ! Ces derniers mois ont montré à tous à quel point la faute politique est grande de ne pas organiser le débat pour que chacun puisse s’exprimer, écouter et réfléchir, en particulier sur les questions sociétales. Quand les intelligences se rencontrent pour chercher ensemble la voie la plus juste du progrès, elles se grandissent et reçoivent dans la paix la solution proposée. Les États Généraux de la bioéthique en 2009 l’ont montré : ils ont permis un vrai « dialogue » entre les composantes de la société.

Ce n’est pas sans raisons, solidement établies, que ce débat de bioéthique s’est conclu en juillet 2011 par le maintien dans la loi du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon humain et sur les cellules souches embryonnaires.
Certains veulent aujourd’hui que cette recherche soit autorisée, moyennant un encadrement. L’enjeu est majeur : avec l’autorisation, pour la première fois dans notre droit, il serait légal d’utiliser l’être humain ! C’est pourquoi, le législateur de 2011 a pensé nécessaire de mettre dans la loi que tout changement législatif sur la bioéthique devra être précédé d’un débat sous forme d’États Généraux. Le législateur s’est ainsi montré confiant dans le débat organisé pour la société. Pourquoi cet article de loi ne s’appliquerait-il pas à la recherche sur l’embryon humain ? Pourquoi avoir peur du débat en confinant aujourd’hui l’examen de cette question dans une soirée parlementaire ?

Consciente des enjeux sociétaux de la bioéthique, l’Église catholique est toujours entrée dans le dialogue. Elle a publié en 2009 ses « propos pour le dialogue » et ses « questions pour un discernement ». Elle souhaite que le choix entre le principe d’interdiction et l’autorisation encadrée à propos de la recherche sur l’embryon humain soit l’objet d’un vrai débat qui conduise sereinement à une solution de progrès. Ce débat ne doit pas être à la remorque d’intérêts particuliers.

Le progrès n’est vrai que si éthique et science sont reliées. La science est nécessaire, avec ses voies de recherche : les cellules iPS, les cellules souches adultes, la « conversion directe » des cellules différentiées. L’éthique reconnaît que l’embryon humain « doit bénéficier du respect lié à sa qualité », comme le souligne le Comité Consultatif National d’Éthique, car il partage notre humanité : nul n’est une personne sans avoir été d’abord un embryon humain ; nul ne devient humain qui ne l’est pas.

Le principe d’interdiction de recherche sur l’embryon humain alerte sur l’existence de cet écosystème humain. Ne pas le respecter se retourne toujours, à plus ou moins longue échéance, contre nous. La science ne peut guider les choix politiques. Ceux-ci doivent discerner comment l’écosystème humain, qui précède l’État, est promu. L’écologie, si nécessaire et urgente, est aussi humaine. »

« Le mois béni de Ramadan »

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Parmi les message lénifiants à l’occasion de l’ouverture du ramadan, voici celui de Mgr Scherrer, évêque de Laval :

« Au moment où s’ouvre pour vous le mois béni de Ramadan, je viens vous dire au nom de tous les catholiques de la Mayenne notre communion toute spéciale par le coeur et la prière. Nous savons avec quel respect sacré vous entourez ce temps de conversion et de jeûne, et c’est pourquoi nous voulons nous y associer spirituellement en vertu même des liens d’estime et de fraternité qui nous unissent à vous.

Dans un monde où la liberté religieuse est parfois mise à mal, le témoignage de communion des croyants des diverses religions est plus nécessaire que jamais. Dans notre pays en particulier, nous avons besoin de manifester ensemble que la religion vécue dans l’accueil bienveillant et la tolérance réciproque est une force de cohésion sociale, un ferment d’unité et de paix pour la nation tout entière. Chrétiens et musulmans ensemble, dans un esprit d’ouverture et de dialogue, nous pouvons contribuer à faire grandir davantage encore la justice et la fraternité au coeur de nos villes et de nos villages. Que Dieu nous donne la force d’y travailler sans relâche.

Pensant à tous les musulmans de par le monde, tout spécialement en Égypte où de graves dissensions divisent en ce moment les croyants entre eux, je demande à Dieu Miséricordieux de vous bénir et de vous donner sa paix. »

Des veilleurs debout devant l’évêché de Versailles

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Yves Daoudal les a appelés les veilleurs de l’Eglise :

« Il y a eu des veilleurs debout, les 4 et 5 juillet, devant le siège de la conférence des évêques de France, où avait lieu une réunion du « conseil permanent ».

Hier, des veilleurs sont apparus devant le siège de l’archevêché de Paris, rue Saint-Vincent.

Certains s’offusquent de cette action, pensant que c’est traiter les évêques de la même façon que les membres du gouvernement qui a imposé la « loi » sur le « mariage » homosexuel.

Il y a là une erreur de perspective. Les veilleurs ne disent rien. Ils sont là. Ils assurent une « veille ». Leur présence est en effet réprobatrice quand elle est place Vendôme ou devant un tribunal. Mais elle est plutôt interrogative quand elle est devant le siège de la conférence épiscopale ou un évêché. Elle veut dire : qu’en est-il ? Car il y a eu un beau mouvement épiscopal, puis une espèce de honteuse capitulation en rase campagne, si l’on en croit le long texte d’une « commission » qui fait semblant de représenter l’épiscopat mais ne représente que ses signataires. Cette veille devant l’évêché « interpelle » par sa seule existence, comme le dit malicieusement Me François Teutsch dans un excellent article de Boulevard Voltaire.

On remarque que Mgr Habert est allé rendre visite aux veilleurs de Sées assis sur le parvis de la cathédrale, le soir du 4 juillet, et les a encouragés. Il y avait là aussi le recteur du séminaire et l’archiprêtre de la cathédrale. Donc la « veille » n’était pas du tout ressentie comme une attaque par cet évêque.

On remarque aussi qu’aucun évêque du noyau dirigeant – pardon, du « conseil permanent » – n’a eu l’extrême condescendance d’aller adresser la parole aux veilleurs qui étaient devant le siège de la conférence épiscopale.

On remarque enfin que Mgr Rey ou Mgr Aillet ne condamnent pas cette action mais continuent le combat et demandent aux fidèles de continuer l’action dans toute sa diversité. [...]

Il serait souhaitable, comme certains semblent le vouloir, qu’il y ait des veilleurs debout devant tous les évêchés, et pas seulement devant celui de Paris. Mais réellement devant tous les évêchés : y compris ceux de Toulon et de Bayonne. Il peut aussi y avoir des veilles d’approbation et de remerciement – et de louange de Dieu. Et cela ferait taire les mauvaises langues qui accusent de pharisaïsme ceux qui ont le courage d’agir. »

Hier, des veilleurs se tenaient devant l’évêché de Mgr Aumonier :

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Ils n’ont d’yeux que pour les musulmans

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Le diocèse de Luçon joint sa voix au concert de salutations pour le ramadan. En revanche, toujours rien concernant la résistance en cours à la loi Taubira. Aucun soutien public aux veilleurs debout. Aucun message à propos de l’incarcération de Nicolas.

Chers amis musulmans,

 

Alors que vous entrez dans le mois sacré du Ramadan, nous venons vous offrir nos meilleurs vœux et l’expression de notre proximité.

Que Dieu Béni vous montre sa miséricorde et vous donne sa paix.

Que le jeûne et la prière vous rapprochent de Lui et consolident les liens de vos communautés.

Que les privations vous purifient le cœur et vous fassent entrer en compassion avec ceux qui sont dans la peine et le besoin.

Que ce temps soit béni pour vous, pour vos familles et vos communautés.

 

Nous vous serons unis de cœur et de prières auprès du Dieu plein de miséricorde. 

Qu’Il vous comble de ses bénédictions,

Mgr Alain Castet, évêque de Luçon,

Mr Daniel Carcaud, président du conseil de consistoire de Vendée,

Le service chrétien pour le dialogue interreligieux et son responsable, l’abbé Michel Fournier.

Nouvelles nominations à Paris

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Elles sont parues dans le journal Paris Notre-Dame du 4  et du 11 juillet 2013 et prendront effet le 1er septembre :

  • M. le Chanoine Jean-Marie DUBOIS, Vice-Chancelier, est nommé Chancelier du diocèse de Paris.
  • M. l’Abbé Marc GUELFUCCI (ex-membre de la FSSPX), vicaire épiscopal pour les Mariages et Dispenses et en mission d’études et de recherche, avec l’accord des Évêques de la Zone Apostolique de Paris, est nommé responsable du Bureau interdiocésain des Mariages. Il est prorogé Vicaire épiscopal pour les Mariages. Il est également nommé vicaire à la paroisse N.-D. de Grâce de Passy (16e) et prorogé en mission d’études.
  • M. l’Abbé Éric MORIN, directeur adjoint des Cours Publics de l’École Cathédrale, enseignant à l’École Cathédrale et à la Faculté Notre-Dame, résidant à la paroisse St-Paul – St-Louis, est nommé directeur des Cours Publics de l’École Cathédrale, coordinateur de l’École Cathédrale, directeur de l’Institut Supérieur des Sciences Religieuses. Il demeure enseignant à l’École Cathédrale et à la Faculté Notre-Dame.
  • M. l’Abbé Jacques de LONGEAUX, supérieur de la Maison Saint- Augustin, au Pôle recherche du Collège des Bernardins, enseignant à la Faculté Notre-Dame et professeur extraordinaire à la Faculté Notre- Dame, est nommé Président de la Faculté Notre-Dame de l’École Cathédrale. Il est également nommé chapelain à la Cathédrale Notre-Dame. Il demeure professeur extraordinaire à la Faculté Notre- Dame.
  • M. le Chanoine Gérard PELLETIER, chapelain à Notre-Dame de Paris, Professeur extraordinaire à la Faculté Notre-Dame et enseignant à l’École Cathédrale, Bibliothécaire en chef de la Faculté Notre-Dame, au conseil de formation du diaconat permanent, censeur à l’Imprimatur, est nommé supérieur de la Maison Saint-Augustin. Il demeure dans ses autres fonctions.
  • M. l’Abbé Franck SOURON, curé de St-Marcel (13e), est prorogé conseiller ecclésiastique diocésain des Associations Familiales Catholiques (AFC). Il demeure curé de St-Marcel et enseignant à l’École Cathédrale.
  • M. l’Abbé Luc de BELLESCIZE, vicaire à N.-D. de Grâce de Passy (16e), est nommé aumônier au collège et lycée Saint-Jean de Passy. Il demeure vicaire à N.-D. de Grâce de Passy.
  • M. l’Abbé Charles-Edouard BRUNEAUT, vicaire à la paroisse St-Vincent de Paul (10e) dans le doyenné Magenta – La Fayette et aumônier des hôpitaux Lariboisière et Fernand-Widal, est mis à la disposition du diocèse de Bayeux-Lisieux jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Antoine d’EUDEVILLE, curé de la paroisse N.-D. des Champs (6e) et enseignant à la Formation des Responsables, est nommé aumônier de l’Institution Notre-Dame-de-Sion – Sainte-Marie et aumônier des Collège et Lycée Paul-Bert. Il demeure curé de la paroisse N.-D. des Champs et enseignant à la Formation des Responsables.
  • M. l’Abbé Jean-Philippe FABRE, enseignant à l’École Cathédrale et à la Faculté Notre-Dame et en résidence à la paroisse N.-D. du Travail, est nommé vicaire à la paroisse N.-D. d’Auteuil (16e). Il demeure enseignant à l’École Cathédrale et à la Faculté Notre-Dame.
  • M. l’Abbé Pierre-Alain d’ARTHUYS, prêtre nouvellement ordonné, en première nomination, est nommé à la disposition du diocèse de Pontoise, comme membre de la Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville pour la paroisse de Cergy à compter du 30 juin 2013 jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Augustin BOURGUE, prêtre nouvellement ordonné, est nommé en mission d’études et de recherches à compter du 30 juin 2013 jusqu’au 31 août 2014.
  • M. l’Abbé Pierre LABASTE, prêtre nouvellement ordonné, en première nomination, est nommé vicaire à la paroisse N.-D. de Clignancourt (18e), dans le doyenné Clignancourt – La Chapelle à compter du 30 juin 2013 jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Camille MILLOUR, prêtre nouvellement ordonné, en première nomination, est nommé vicaire à la paroisse de l’Immaculée-Conception (12e), dans le doyenné Picpus – Bercy à compter du 30 juin 2013 jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Philippe NÉOUZE, prêtre nouvellement ordonné, est nommé en mission d’études et de recherches à compter du 30 juin 2013 jusqu’au 31 août 2014.
  • M. l’Abbé Cyrille NOVI, prêtre nouvellement ordonné, en première nomination, est nommé vicaire à la paroisse St-Pierre du Gros-Caillou (7e) dans le doyenné Orsay-Breteuil et aumônier adjoint à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à compter du 30 juin 2013 jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Nicodème FERRÉ, en mission d’études et de recherches, en première nomination, est nommé vicaire à la paroisse St-Hippolyte (13e),dans le doyenné Italie – La Gare à compter du 1er septembre 2013 jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Étienne MASQUELIER, en mission d’études et de recherches, en première nomination, est nommé vicaire à la paroisse N.-D. de Grâce-de- Passy (16e), dans le doyenné Passy à compter du 1er septembre 2013 jusqu’au 31 août 2016.
  • M. l’Abbé Jacques GAGEY, prêtre du diocèse de Paris, vicaire à la paroisse Ste-Marguerite (11e) dans le doyenné Faubourg-Saint-Antoine, et à la disposition de l’association des Scouts et Guides de France comme aumônier national, est mis à la disposition de la Conférence Internationale Catholique du Scoutisme (CICS).
  • M. l’Abbé Cyril GORDIEN, aumônier du collège et lycée Gerson, chapelain adjoint de la chapelle N.-D. du Saint-Sacrement (16e) et à la disposition de la Conférence des évêques de France comme conseiller religieux des équipes nationales des Guides et Scouts d’Europe, est nommé vicaire à la paroisse N.-D. de l’Assomption (16e). Il demeure aumônier du collège et lycée Gersonet du lycée La Tour, conseiller religieux des équipes nationales des Guides et Scouts d’Europe.
  • Le Père Marcin GRZYB, de la Congrégation des Pallottins, vicaire à mi-temps à la paroisse St-Martin des Champs (10e), avec l’accord de ses supérieurs est nommé vicaire à mi-temps à la paroisse St-Jean-Baptiste de Grenelle (15e).
  • M. l’Abbé Antoine HARDY, vicaire à mi-temps à la paroisse N.-D. de l’Assomption (16e) et vicaire à mi-temps à la paroisse St-Louis d’Antin (9e), est nommé vicaire à la paroisse St-Louis d’Antin.
  • M. l’Abbé Olivier HUMANN, en résidence à la paroisse St-Marcel (13e) et en mission d’études, est nommé vicaire à la paroisse N.-D. de l’Assomption(16e).
  • M. l’Abbé Thierry LAURENT, à la disposition du diocèse de Saint-Denis dans l’équipe de la Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville de Villemomble, est nommé aumônier à Stanislas.
  • M. l’Abbé Emmanuel LEBRUN, chapelain de la chapelle St-Charles de la Croix-Saint-Simon (20e), aumônier de l’hôpital de la Croix- Saint-Simon, doyen du Grand-Charonne et aumônier de la maison de retraite MAPI, est nommé vicaire à la paroisse St-Joseph des Épinettes (17e).
  • M. l’Abbé Hubert LOUVET, curé de la paroisse St-Joseph des Nations (11e) et aumônier de la Cité des jeunes Saint-Joseph, est mis à la disposition du diocèse de Saint-Denis-en-France comme responsable de l’équipe FMPV de Montfermeil. 
  • M. l’Abbé Albin MALRY, vicaire à la paroisse de l’Immaculée Conception (12e), est nommé vicaire à la paroisse Ste-Jeanne de Chantal (16e).
  • Le Père Sébastian NADUTHADAM, prêtre de l’Église syro-malabare, avec l’accord de l’Archevêque majeur d’Ernakulam-Angamaly, est nommé responsable à mi-temps des catholiques syro-malabars à Paris et vicaire à la paroisse St-Germain des Prés (6e).
  • Le Père David SENDREZ, de la Fraternité Monastique de Jérusalem, vicaire à St-Joseph des Épinettes (17e) et enseignant à l’École Cathédrale, avec l’accord du prieur général, est nommé vicaire à la paroisse St-Jacques du Haut-Pas (5e) et aumônier des collège et lycée Lavoisier. Il demeure enseignant à l’École Cathédrale.
  • M. l’Abbé Geoffroy de TALHOUËT, adjoint au responsable de la Maison Saint-Vincent de Paul du Séminaire et en mission d’études à la Faculté Notre- Dame, est nommé enseignant à la Formation des responsables, aumônier du Cep-Jussieu-Censier et directeur au Séminaire de Paris. Il demeure adjoint au responsable de la Maison Saint-Vincent de Paul du Séminaire.
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